Your Browser Does Not Support JavaScript. Please Update Your Browser and reload page. Have a nice day! La Google Search Console : Guide complet - Peak Ace
10.10.2024

La Google Search Console : Guide complet

Auparavant connu sous le nom de Google Webmaster Tools, la Google Search Console est un outil créé par Google à destination des Webmasters. Il leur permet d’analyser l’indexation et le crawl de son site par les robots de Google.

En 2018, la Google Search Console se refait une beauté : son interface évolue, plus ergonomique et offrant de nouvelles fonctionnalités dans le but de rendre l’information accessible à une cible beaucoup plus large.  Beaucoup d’informations sont simplifiées, voire “supprimées” de l’outil pour aider à leur compréhension. Et contrairement à Google Analytics, peu d’erreurs sont possibles.

La Google Search Console répertorie tous les KPIs nécessaires pour bien connaître l’état de santé de votre site et optimiser la bonne compréhension de pages de votre site par Google. C’est un outil indispensable pour tous professionnels du SEO.

  • Ancienne version
  • Nouvelle version

Quelles sont les fonctionnalités de la Google Search Console ?

La Google Search Console est l’intermédiaire entre les sites Web et le moteur de recherche. Elle propose de nombreuses fonctions permettant l’administration et la surveillance d’un grand nombre de paramètres d’un site internet. Toutes ces informations (Clics, impressions, CTR moyen, position moyenne…) sont des indicateurs nécessaires pour l’optimisation de votre site Web. 

La GSC regroupe 6 catégories d’outils indispensables pour optimiser votre SEO :
Performance
Inspection d’URL
Indexation
Améliorations
Mesure de sécurité et actions manuelles
Liens 

1. Rapport de performance du site Web 

La rubrique “performance” est sans doute la plus utile et de ce fait la plus utilisée. 

Elle regroupe les données de performance globales liées au nom de domaine analysé, tel que le nombre total d’impressions et de clics, sans oublier la position moyenne des pages dans les SERPs.

LA GSC permet d’obtenir un grand nombre d’informations détaillées telles que les requêtes saisies pour arriver dans les résultats, quelles URL apportent la plus grande part de trafic, via quels appareils ont-ils effectué leurs recherches ?… Toutes ces données sont difficiles à obtenir depuis que la loi de protection des données a été mise en application.

Petit rappel : 

  • Clics : nombre de fois qu’une url appartenant au domaine a été cliquée depuis une recherche Google.
  • Impressions : nombre de fois qu’une url appartenant au domaine est apparue suite à une recherche sur Google.
  • CTR moyen : division entre le nombre de clics et le nombre d’impressions sur une url ou un mot-clé.
  • Position moyenne : la moyenne des positions d’une url sur un mot clé sur la période sélectionnée.

Vous vous êtes peut-être déjà demandé pourquoi certains indicateurs diffèrent de ceux d’un Analytic ? Voici la réponse : Sur la Search Console, les impressions sont par défaut regroupées par propriété et non par URL. Si 2 urls de la même propriété s’affichent sur une même page de résultat, seule une impression sera comptée dans les rapports. Ce qui explique l’écart entre le Google Data Studio et l’interface de la Google Search Console.

La Search Console permet également de connaître les performances de nos affichages enrichis sur Google. Est-on apparu dans un carrousel news ? Dans des vidéos ? Des avis s’affichent-ils ? Etc.

Dans sa dernière version, la Google Search Console propose un nouvel onglet “Discover” afin de nous aider à mieux comprendre les visites venant de l’onglet discover de l’application Google ou de la page d’accueil de Chrome sur mobile. Ce qui permet de bien dissocier les visites et les pages performantes générées par Discover. 

2. Inspection d’URL

La Google Search Console permet de vérifier et inspecter le statut d’indexation de toutes les URLs liées à un nom de domaine vérifié. Cette fonctionnalité permet de connaître la manière dont Google comprend votre url, être certain que votre url est bien indexée et si elle nécessite quelques optimisations, par exemple si elle n’est pas assez mobile-friendly. A quand remonte le dernier crawl, si il a une url canonique, où le bot a t-il trouvé cette url et enfin demander une indexation si elle n’y est pas. Il est utile de vérifier si vous avez un doute sur une url mais pas besoin de le faire régulièrement.

3. Indexation :

La partie Index de la Google Search console comprend 4 catégories : 

  • Erreur : pages non indexées pour une raison quelconque.
  • Valides avec des problèmes : pages indexées, mais qui présentent tout de même des problèmes.
  • Valides : pages indexées, RAS.
  • Exclues : pages délibérément non indexées par Google.

Quelles sont les différentes erreurs possibles :

  • Erreur de serveur (5XX) : le serveur n’arrive pas à envoyer les pages demandées.

Solution : voir avec les équipes chargées de la maintenance du serveur, d’où peut venir le problème. Eux seuls pourront investiguer. Causes possibles : serveur tombé / surcharge due à un pic / problème de données, etc.

  • Erreur de redirection : la page demandée redirige mal vers une autre page (boucle, page vide, url trop longue).

Solution : Identifier vers quoi tente de rediriger cette url. Voir ensuite avec les équipes techniques la ou les redirections qui posent problème et retirer la règle souhaitée.

  • Page avec redirection : la page explorée redirige vers une autre page 

Solution : C’est très souvent volontaire, il faut juste s’assurer que la redirection est la bonne et ensuite laisser Google faire son travail.

  • Url bloquée par les robots.txt : la page demandée est bloquée par une règle présente dans le fichier robots.txt

Solution : Il suffit de s’assurer que le blocage est volontaire. Si ce n’est pas le cas, faites des tests avec le fichier robots.txt pour modifier la règle problématique. /!\ Toucher aux robots.txt peut s’avérer dangereux pour le site.

  • Url désignée comme “noindex” : la page demandée contient une règle de non indexation.

Solution : Si Google l’indique dans ce rapport c’est qu’il estime potentiellement qu’elle devrait être indexée. S’assurer que c’est volontaire. Attention, il est rarement utile d’avoir des pages en noindex sur un site ⇒ si elles n’ont pas vocation à être indexées, ont-elles vocation à exister ?

  • Erreur de type “soft 404” : la page demandée répond bien à un code 200 mais se comporte comme une page en 404.

Solution : Si cette page n’a pas vocation à exister, alors la passer en 404. Autrement, la modifier pour qu’elle soit comprise comme une véritable page.

  • L’url renvoie une demande non autorisée (401) : la page demandée nécessite une authentification pour aller plus loin.

Solution : Ce sont généralement des pages qui ne sont pas faites pour être explorées par Google. Il faut supprimer les liens qui pointent vers elles.

  • L’url est introuvable (404) : La page demandée n’existe pas/plus

Solution : La première chose à faire est de s’assurer que cette page n’est plus censée exister. Si tel est le cas, alors il faut arrêter de la mailler en interne et laisser Google faire son travail. Avoir des 404 sur son site, n’est pas grave tant que cela reste maîtrisé.

  • L’url contient une erreur d’exploration : la page n’a pas pu être explorée mais ne correspond pas aux autres cas de figure.

Solution : Inspecter l’url, et faire des vérifications manuelles pour comprendre d’où vient le problème.

Concernant les pages validées avec des erreurs et les pages exclues par Google, peuvent être expliquées par le fait que la page est en double sans URL canonique sélectionnée, ou qu’il existe une autre page avec une balise canonique pour le coup correct. Elles peuvent aussi avoir été détectés et/ou explorés sans avoir été indexée par Google et enfin dernière explication elles ont été indexée malgré un blocage dans le robots.txt

Enfin, si vous avez des pages indexées non envoyées via le sitemap n’est pas problématique, cela permet surtout de voir que votre sitemap est à mettre à jour. En revanche le gros défaut de la GSC est l’impossibilité d’exporter toutes ces pages (même via API).

Il est également possible de soumettre un ou plusieurs sitemaps et de les tester directement via la Search Console et de vérifier l’état des URLs poussées dedans.

4. Améliorations

La Google Search Console met à disposition le rapport d’améliorations vous permettant d’optimiser vos performances techniques et donc d’améliorer l’expérience utilisateur. SEO et UX sont aujourd’hui deux éléments indissociables et ça Google l’a bien compris. Puisqu’il a mis en place trois nouveaux indicateurs de performances liés à l’expérience utilisateur dans son algorithme de positionnement. Plus connus sous le nom de Core Web Vitals, pour signaux web essentiels, ces critères ont pour objectifs de proposer aux utilisateurs, l’expérience la plus optimale possible.

Rien de bien compliqué pour utiliser ce rapport d’améliorations, il vous suffit simplement de suivre les recommandations données par Google.

Core Web Vitals

Google ne mettra pas en avant de résultats enrichis sur ces pages à cause d’une ou plusieurs erreur(s) critique(s).

Google pourra mettre en avant des résultats enrichis mais pourrait mal comprendre la balisage à cause d’informations non critiques manquantes.

RAS, les pages sont éliminées pour afficher des résultats enrichis.

5. Sécurité et actions manuelles 

Google prend soin de ses utilisateurs. En effet, lorsqu’il détecte une faille au niveau de la sécurité, il essaye de retirer les pages concernées de ses SERPs. 

Il existe 3 principaux problèmes de sécurité :

  • Contenu piraté
  • Logiciels malveillants et/ou indésirables
  • Ingénierie sociale.

La catégorie “actions manuelles” est une zone regroupant les pénalités. Lorsque vous ne respectez pas les règles de sécurité de Google, vous vous retrouvez sanctionné. Cela peut aller de la perte de place dans les classements à la disparition totale dans les résultats de recherche.

Si vous constatez une baisse de trafic sans réponse apparente, ce rapport vous informe si Google a rencontré un problème, l’obligeant à pénaliser votre site internet. Appliquez les correctifs attendus et seulement lorsque vous êtes certains d’avoir tout corrigé, demandez un réexamen par les bots Google.

6. Les liens 

En plus de vous aider à diagnostiquer les problèmes techniques liés au référencement et à analyser vos pages les plus performantes, la Google Search Console vous permet également de voir vos liens internes et tous vos backlinks.

Selon Google, les backlinks sont gages de confiance et de qualité. Plus vous avez de liens entrants et mieux c’est. Les informations communiquées par la Search Console sont partielles mais très utiles si elles sont croisées avec un outil tiers tel que Majestic SEO ou Ahref.

7. Statistiques sur l’exploration

Le graphique et les données de statistiques sur l’exploitation arrivé dans un second temps était très attendus pour les SEO les plus techniques. Caché au sein de l’interface, vous devez y accéder en suivant ce lien : https://search.google.com/search-console/settings/crawl-stats

Il vous permet ainsi d’identifier :

  • Le nombre total des demandes d’exploration de votre site au cours de la période indiquée. Les demandes en double pour une même url sont comptabilisées.
  • Le poids total de l’ensemble des fichiers et ressources téléchargés lors de l’exploitation). À savoir que les ressources déjà mises en cache lors d’une exploration précédente ne sont pas comptabilisées. Les octets incluent le code html, les octets des images associées, les fichiers de scripts et le fichier CSS.
  • Temps de réponse moyen de la page pour une demande d’exploration visant à en afficher le contenu. Cette valeur ne tient pas en compte de l’extraction des ressources (scripts, images et autres contenus liés ou intégrés) ni du temps d’affichage de la page.

Vous retrouverez aussi un ensemble d’indicateurs précis du passage des bots sur vos différentes versions de site: mobile et desktop.

Les fonctionnalités avancées 

  • Changement d’adresse 

Cette fonctionnalité permet d’aider Google à comprendre que le site a changé. Il ne faut pas l’utiliser pour un simple changement de protocole ou pour une migration qui ne change pas de nom de domaine. Malgré tout, il est tout de même nécessaire de prévoir la mise en place de redirection 301.

  • L’API

La Google Search Console propose une API (Application Programming Interface) pour récupérer plusieurs informations. Attention cependant car il y a beaucoup moins d’informations disponibles via l’API que via l’interface. Paradoxalement, les informations récupérées sont en revanche plus complètes.

  • Création par répertoire

Tout comme il est possible d’ajouter des sous-domaines en propriété dans la Search Console, il est possible d’ajouter des répertoires d’un site.

J’ai besoin d’aide sur la question : Quelle utilité selon vous ?

Les fonctionnalités à venir 

Image

Un rapport mixte devrait voir le jour sur la Google Search Console. Sans annonce officielle de la part de Google, certains Webmasters ont un message indiquant que Google allait beta tester un nouveau rapport croisant les données de Google Analytics et de la Search Console

L’arrivée des expressions régulières. D’ici peu, nous devrions avoir la possibilité dans le rapport de performance de la GSC de filtrer via des expressions régulières. En revanche pas de date de prévue.

Vous voulez améliorer votre référencement ? Google Search Console est l’outil que vous devez maîtriser ! Le cas échéant, vous pouvez toujours faire appel à un de nos experts du référencement. Il pourra analyser les indicateurs de votre Google Search Console et vous proposer les meilleures recommandations.

Vincent Frias